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Juillet 2017 : Tours - Magny Cours à vélo
27 juillet 2017

Jeudi 27 juillet : Jargeau – Gien (65 km)

Et voilà, ce matin, ça repleut, et fort ! Il est 9h30 et on n’est pas très chaud pour se bouger. On profite d'un crachin provisoire pour aller en centre ville et petit déjeuner. Il se trouve que le patron du bar connaît bien la Gironde : en l'occurrence Le Barp et le Nike Factory de Mérignac (sic). Il est 11h45 quand nous décollons réellement, les k-ways sur nos épaules. On passe par de charmants bourgs : Châteauneuf-sur-Loire, Saint-Benoît-sur-Loire...et à côté de ponts aux structures quasi identiques (à la « Eiffel »). Cette « matinée » a été perturbée, sur une portion un peu roots (plus sentier que piste), par une grosse branche manquant de s'écrouler (dégagée par les grands bras de Nico - ouf !), et par un problème technique d'Emilie. La vis de son porte bagage a commencé à frotter contre le pneu à un endroit où nous commencions à nous éloigner de la Loire et où pour l’anecdote, nous ont dépassé 3 anglais en mode « happy cycling ! ». Quelques minutes plus tard, c'est moi qui suis victime d'une crevaison (pneu avant), alors qu'une mega-averse nous tombe dessus. Pour réparer, on a voulu se mettre à l’abri dans un centre équestre, mais on s'est fait engueuler car nos habits étaient trop flashy, effrayant du coup les chevaux. Ben on savait pas nous...

 L'accalmie est venue à Sully-sur-Loire : magnifique vue à l'arrivée sur le château. Le temps vire au mieux. Déjeuner dans une modeste boulangerie qui sert aussi des pressions, faut-il le noter ! Mais aussi des assiettes de charcuterie, yabon ! On essaye de bloquer un hôtel à Gien, car il n'y a pas grand chose d'autre dans le coin. Avant de partir, nous déambulons dans le parc du Château et assurons une session de selfies. En sortant de la ville, je suis calmé car au niveau de la piste cyclable, la DDE a planté, comme sur une route normale, le panneau barré « Sully sur Loire » !

Le trajet Sully – Giens s'est déroulé en mode « fin de journée » car nous sommes arrivés relativement tard. On a traversé la campagne, profité du zen de la fin de journée, humé l’herbe fraîchement coupée, recroisé Chien-chien et sa bande de nanas (ah oui, Chien-chien et sa bande de nanas, ce sont 3 filles que l’on dépasse et qui nous dépassent depuis le début du trajet, et qui transportent leur chien-chien dans une carriole), et profité d’un cours de Clarisse sur les différents type de paille et ses bienfaits, tout en contemplant devant nous une ferme de production de lait de vache. Enfin tout ça avant que, bing, quelques hectomètres avant de rejoindre  Giens (on voyait déjà le village en face, de l'autre côté de la Loire) Nico nous explose sa chambre à air  et un peu son pneu au passage ! On a du regonfler 3 ou 4 fois jusqu’à l'hôtel.

C'est joli ici en tout cas, ça rappelle Chinon. L'hôtel donne directement sur le fleuve, pas nos chambres par contre, sises côté cours. Et c’est côté cours donc que nous avons changé la chambre à air de Nico. Nico qui d'ailleurs dort dans notre chambre ce soir, et qui a manqué de se péter la jambe en escaladant la baignoire. Emilie et moi avons entendu un gros « Chbang » résonné dans toute la chambre, on a eu peur pour lui, surtout qu’il s’était fait opérer le genou il y a quelques mois de cela...C’est le Nico Show, assurément !

Une fois douchés et requinqués, pour rejoindre le centre, nous avons traversé le pont. L'heure est parfaite, avec le soleil qui se couche en face. En haut de la ville, grosse cathédrale en briques rouges. On a appris que cela avait été un passage important pour rejoindre la France Libre mais aussi un vrai carnage pour les habitants. Après cette virée touristico-historique, nous sommes redescendus au niveau de la Loire, dans un restaurant de poissons : « L'Escale », conseillé par l'hôtel. Un bon plat de moules frites et un très bon vin blanc, « un côteaux du giennois ». A la fin du repas, alors que nous nous apprêtons à rentrer, nous entendons sortir d'un bar de la bonne zique. Nous y entrons donc et là, un truc improbable : 4 musiciens (2 guitares, contrebasse, violon) en mode Tsigane Django Rheinhart, en train de taquiner comme des malades leurs instruments. Le groupe s’appelle Am Katenes. Du coup Emilie et moi sommes restés jusqu'à la fin (on devait être 5 pimpins a être vraiment attentifs à leur concert !), les autres sont partis se coucher. Trop fort ce groupe et trop top cette fin de soirée ! 

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